Une rupture du ménisque se manifeste souvent de la pire des manières, avec des douleurs particulièrement aiguës au niveau du genou, de nature à rendre le mouvement impossible, paralysant l’articulation. Il n’est pas rare que le sujet pour décrire la douleur parle d’un clou enfoncé dans le genou.
On dit que ce qui n’est pas là ne se brise pas, ce qui est là peut. Cet argument vaut aussi pour le genou, car c’est une articulation qui, tout en effectuant un mouvement simple, est assez complexe, constituée de plusieurs parties (ménisques, rotule, ligaments). Les extrémités de 3 os s’y rejoignent (fémur, radius, tibia).
La tâche des ménisques est de faciliter les mouvements du genou en diminuant la friction. Les frottements dans les articulations sont synonymes de douleurs. Si le ménisque est endommagé ou cassé, des douleurs apparaissent, même particulièrement intenses. Le genou peut gonfler, et nous sommes incapables d’utiliser la jambe, du moins dans la phase aiguë. Ensuite, si les dégâts sont contenus, la douleur et l’enflure disparaissent, mais les dégâts demeurent, et tout mouvement erroné par inadvertance nous le rappellera.
Le genou supporte tout le poids de notre corps. Si nous restons immobiles, chaque genou en porte la moitié, mais quand nous marchons, à chaque pas tout le poids repose sur un genou. Si nous courons ou sautons, c’est encore pire, car la vitesse ou l’impact avec le sol à l’atterrissage s’ajoutent à ces contraintes.
Le genou peut faire des mouvements assez simples. Il se plie ou se redresse, mais il ne peut pas se tordre et pivoter vers la droite ou vers la gauche (sauf si vous faites pivoter toute la jambe vers l’extérieur ou vers l’intérieur). Cela signifie que si par erreur (par exemple, nous perdons l’équilibre), cette torsion se produit, l’articulation peut être endommagée ou cassée. Cela peut entraîner une déchirure du ménisque.
Chez un athlète, une intervention chirurgicale est nécessaire après un ménisque déchiré. Pour faire une chirurgie méniscale, il faut faire appel à un chirurgien du sport. Vous pouvez vous rendre auprès de la Clinique du Sport à Paris au 36 bd Saint Marcel 75005. Le groupe chirurgiedusport.com se compose aussi de chirurgien orthopédiste à Paris s’il est nécessaire d’implanter une prothèse partielle ou totale du genou. Il importe de se fier à un spécialiste capable de fabriquer et d’ajuster des appareils de prothèse orthopédique sur-mesure.
L’ablation du ménisque (méniscectomie) entraîne une atteinte de la partie du genou qui en est dépourvue. Au fil des années, le cartilage qui recouvre les surfaces articulaires s’use, se fragmente et se détruit progressivement, donnant lieu à un processus inflammatoire chronique qui se appelée arthrose, qui se manifeste 20, 25 ans après la méniscectomie. Le ménisque doit être protégé au maximum. C’est pourquoi, au fil des années, des opérations d’ablation totale ont passé à des opérations moins démolissantes (méniscectomies sélectives).
Par ailleurs, plus le patient est jeune, plus le patrimoine biologique doit être préservé, pour lequel des méthodes de reconstruction et de suture méniscale ont été introduites. Ces opérations conservatrices peuvent être réalisées si le ménisque est récemment rompu et traumatique, elles nécessitent des temps de cicatrisation plus longs, mais préservent le genou de futures lésions arthritiques.
Dans les cas malheureux où il est nécessaire d’enlever le ménisque chez un jeune patient, l’option thérapeutique de remplacement par un ménisque artificiel (échafaudage) ou par une greffe de donneur doit être envisagée. Toute chirurgie méniscale fait appel à des techniques arthroscopiques et mini-invasives qui réduisent l’impact sur le patient en termes de réduction d’hospitalisation, de douleur et d’incapacité temporaire.